Coban, O-G., Karayaka, D., Onder, A., Isleyen, Z. & Adanir, S. (2021). Association of Premenstrual Dysphoric Disorder and eating behaviors among nursing students : a cross-sectional study. Journal of Pediatric and Adolescent Gynecology, 34 (2), 203-208. https://doi.org/10.1016/j.jpag.2020.11.019
RESUME
Objectif de l'étude : Le trouble dysphorique prémenstruel (TDPM) est la forme la plus grave de détresse prémenstruelle. L'objectif de cette étude était de comprendre l'association entre le trouble dysphorique prémenstruel, le syndrome prémenstruel (SPM) et les comportements alimentaires.
Concevoir : Conception transversale. L'enquête était composée de mesures validées.
Cadre et participants : Étudiantes dans une école d'infirmières.
Principales mesures des résultats : Les diagnostics de PMDD et de SPM ont été effectués à l'aide de l'outil de dépistage des symptômes prémenstruels (PSST). Les comportements alimentaires ont été évalués à l'aide du Eating Attitudes Test (EAT-26) et du Three-Factor Eating Questionnaire-Revised 18 (TFEQ-R18).
Résultats : Sur les 504 participants, selon le PSST, 80 (15,9 %) répondaient aux critères du trouble dysphorique prémenstruel, 222 (44 %) souffraient de syndrome prémenstruel modéré à sévère, et les 202 participants restants (40 %) présentaient des symptômes prémenstruels légers ou inexistants. Les scores totaux EAT-26 étaient significativement plus élevés dans le groupe PMDD que dans les autres groupes (P < 0,001). Selon la valeur seuil (20 points) de EAT-26, la prévalence totale des troubles du comportement alimentaire était également significativement plus élevée dans le groupe PMDD (45,5%) par rapport au groupe PMS modéré à sévère (16,5%) et le groupe PMS sans/léger (13,6 %) (P < 0,001). Selon les scores TFEQ-R18, des scores significativement plus élevés pour l'alimentation émotionnelle et l'alimentation incontrôlée ont été trouvés dans le groupe PMDD que dans les autres groupes (P < 0,001 pour chacun).
Conclusion : Étant donné que le trouble dysphorique prémenstruel est défini comme une forme plus grave de syndrome prémenstruel avec des critères plus stricts, les résultats de cette étude reflètent qu'à mesure que la gravité des symptômes prémenstruels augmente, les comportements alimentaires désordonnés augmentent également. À notre connaissance, il s'agit de la première étude à comparer les comportements alimentaires parmi les groupes PMDD, PMS modéré à sévère et PMS sans/léger.
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